08/05/2015

Le troc (et la charité) par Canis Lupus




Nous avons abordé le troc dans différents sujets sans jamais en ouvrir un dédié à cette méthode d'échange de biens et de services. C'est fait !

Quand les billets de banque ne valent plus rien, il faut bien se tourner vers quelque chose d'autre. Cela peut-être une monnaie de crise comme les pièces en métal précieux ou encore des billets artisanaux (comme pendant la crise en Argentine 2001). Une autre façon de procéder est de se passer de monnaie pour s'échanger des trucs, c'est le troc.

Pour le troc, il faut avoir quelque chose à échanger ou en tout cas faire une promesse que l'on va céder quelque chose à l'autre partie (dans le cas de biens en cours de production).
L'approche survivaliste est toujours de stocker un tas de trucs qui pourrait servir pendant et après la crise à laquelle on se prépare. Dans ces choses stockées devraient figurer des biens troquables.
Bien sûr, cela figure à la fin de la liste des priorités d'acquisition, d'autres choses essentielles comme un filtre à eau doivent être achetées avant de penser à stocker des objets à troquer.
Il faut penser aussi que le fait d'avoir des stocks peut attirer la convoitise ou les autorités (ne serait-ce que la mairie) en cas de crise. Il faut vouloir le mettre à la disposition de ses concitoyens charitablement ou pouvoir le défendre si l'on considère que la propriété individuelle est au-dessus de la survie du groupe. Chacun son avis, le troc et la charité peuvent aller de paire.

L'idéal du produit de troc est un objet difficilement manufacturable (surtout pas du savon, plutôt des préservatifs), facilement reconnaissable (les marques, les marques, les marques) et possèdant une faible valeur pour chaque unité (genre une cartouche ou un stylo-bille). On peut aussi troquer un service contre un bien ou un autre service, et donc ces limitations ne s'appliquent pas à tout (par exemple une poule).

Un début d'idées ici : Liste de produits non périssables

Une suite d'idée ici (paragraphe Barter) : The Big List - 10 Packs for Survival

Les idées sur Oléocène : Qu'est-ce qui est négociable après une crise ? et Le troc pendant la crise et objets indispensables

Un message de blog anglophone : Prep & barter items

Une citation de Kurt Saxon (oui, ce raciste extrémiste survivaliste...) dans Investment in Survival :

The truly wealthy should put their investment cash into
warehouses full of power tools, medicines, chemicals, canned foods,
clothing, weapons, etc. You'd be surprised how quickly such items
will disappear when no longer manufactured. It stands to reason
that such storage places should be located in small towns away form
populace areas and refugee routes.
The more modest investors should stock up on such barter items
as bullets, salt, cocoa, razor blades, cosmetics, plain aspirin,
ball point pens, metal pens and pen holders plus ink, matches,
garden seeds, needles, spools of thread, chewing tobacco, plain
antihistamine for colds, combs, tweezers, pocket knives, lighters
and extra flints plus lighter fluid, chewing gum and just about
anything that can't be made by hand.

Sur Survivalblog.com, le tiercé du troc est : 1 - le sel, 2 - les carburants, 3 - les munitions de calibre commun.

Une grosse liste d'objets de troc : Barter Beyond Peak oil et 100 Items to Disappear First in A Panic
Le sujet consacré à ça sur le forum anglophone Peakoil.com : The BEST barter items to stockpile for a post peak collapse

Un survivaliste focalise sur l'eau et tout ce qui s'y rapporte pour troquer : Disaster Berter Items - Tangibles - Water

Encore une autre liste de troc survivaliste : Top 12 Barter Goods for WTSHTF

Eh oui, le survivalisme est né au USA... Bon, une fois qu'on aura discuté de tout ça, je compte faire un article pour le site.
http://www.le-projet-olduvai.com/t1940-le-troc-et-la-charite#26443

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