15/01/2015

Les animaux de monte ou de bât par Zapata




Parmi les animaux de bât ou de monte, ceux qui viennent les premiers à l'esprit sont les équidés : âne, mulet (ou bardeau, selon que le père est un cheval ou un âne...), cheval.


Le cheval semble l'option la plus évidente, du fait de sa force supérieure, de sa plus grande vitesse, etc., etc.

Cependant, le cheval présente aussi pas mal d'inconvénients : il est plus fragile que ses deux compétiteurs, il est plus exigeant sur la qualité (et la quantité) de sa nourriture, il ne passe pas là où vont les deux autres (terrain escarpé, voie vertigineuse...).

Le mulet, lui, peut aussi bien être monté que chargé, il a un pied très sûr, il est bien plus rustique que le cheval.

L'âne est le modèle le plus petit, bien que la gamme de tailles soit assez large, selon les races. Il est le plus "économique" à l'usage, et encore plus résistant que le mulet. Il est surtout utile pour le bât.

Il y a aussi les camélidés, à une (dromadaire) ou à deux bosses (chameau). Des animaux encore plus résistants que les équidés, et capables d'avaler ce dont ces derniers ne voudraient pas.

Plus lents, leur charge utile est aussi un peu plus faible. Par contre, ils sont capables d'endurer des climats (extrême chaleur ou extrême froid) que ne supporteraient pas les équidés. Et leur autonomie en eau est proverbiale, contrairement à ces mêmes équidés qui sont aussi sensibles à la déshydratation que leurs propriétaires...

Les lamas et les alpagas (tous deux, étant également des camélidés), sont de bonnes bêtes de charge, mais pour des poids nettement inférieurs à leurs prédécesseurs, cités dans ce texte. Ils sont très adaptés au froid, à la neige, à la nourriture maigre.


Pour celles et ceux que cela intéresse, la plupart de tous ces camélidés sont présents en France, et l'on peut même faire des stages pour apprendre à les utiliser, comme à en prendre soin. Une recherche sur Internet vous permettra vite de trouver quelque chose à votre convenance. Il en est de même pour les ânes, et les mulets, bien entendu...


Et le chien ?

On y pense naturellement, pour tirer un traîneau sur la neige, mais moins pour l'atteler à une petite carriole, ou bien à un travois (une sorte de traineau, triangulaire et sans roues, comme l'utilisait les amérindiens). Pourtant, c'était d'usage courant au 19ème siècle.

Le chien peut aussi être bâté, pour des charges en proportion de ses capacités d'emport. Et cette fois encore, ce fut le cas au 19ème siècle, par exemple pour porter les bidons de lait (deux à la fois, un de chaque côté) aux laiteries, dans certaines régions.


Plus exotique, il y a l'éléphant d'Asie, capable de porter de lourdes charges ou plusieurs personnes, et d'en tirer bien plus encore. Mais son emploi n'est pas à la portée de tout le monde. D'une part, du fait de son énorme consommation alimentaire ; et surtout, parce que le lien entre un éléphant et son cornac est très long à établir, et qu'il doit être ensuite maintenu définitivement, ou presque...


Aussi étrange que cela puisse paraître, le pigeon doit être cité, dans ce thème, car il peut porter des charges. Petites, bien sûr, mais à une vitesse qui surpasse celle de tous les animaux précédents, ce qui se révèle très utile, dans certaines circonstances.

Par exemple, ce sont des pigeons qui livrent, à des laboratoires hospitaliers, des prélèvements qui ne peuvent attendre le délai d'un transport par voie terrestre, même rapide (en moto, par exemple).

Zapata

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